lundi 9 novembre 2015

Le réchauffement climatique, cause de migrations de population

Les migrations climatiques sont l'un des enjeux majeurs du réchauffement de la planète, discuté début décembre lors de la COP21. Le réchauffement climatique et la montée des océans obligent de nombreuses personnes à migrer. Ainsi, la Terre comptera 250 millions de réfugiés climatiques en 2050 selon l’ONU.

Quatre réfugiés climatiques sur cinq sont asiatiques.
Les réfugiés climatiques seront de plus en plus nombreux dans les années à venir à cause du dérèglement de la planète. Cette question sera certainement au coeur des conversations de la Cop21 début décembre. En effet, La fonte des glaciers et la montée des océans forcent plusieurs millions de personnes à quitter leur domicile. Des îles vont même disparaître comme les Maldives d’ici un siècle ou deux

Le nombre de déplacés environnementaux est très variable selon les années, en fonction des événements météorologiques. Mais l'ONU estime qu'en 2050 il y aura plus de 250 millions de réfugiés climatiques contre 19.3 millions en 2014.

Typhons et ouragans à l'origine de la majorité des déplacements

Deux facteurs environnementaux expliquent les migrations : les inondations et les catastrophes météorologiques. Selon le Global Estimates, 31 % des personnes ont été déplacées, en 2013, à cause des inondations contre 69 % à cause des tempêtes, typhons ou ouragans. Par exemple, le typhon Haiyan a ravagé les Philippines cette même année, déplaçant près de 600 000 personnes.



L'Asie est le continent le plus touché




Quatre réfugiés climatiques sur cinq sont asiatiques selon les chiffres de l'IDMC sur la période 2008-2014. Ce continent est le plus touché par les dérèglements de la planète. Les typhons frappent régulièrement cette partie du monde. L'Asie est aussi le continent le plus exposé à la montée des eaux, avec la Chine en première position. La majorité des migrations restent le plus souvent interne au pays touché.  Les populations se réfugient plus dans l'intérieur du pays.

Ainsi de grandes villes sont aussi concernées. "Un réchauffement de 2 degrés représente une menace pour l'existence à long terme de nombreuses grandes villes et régions côtières" explique, au Monde, Ben Strauss, un chercheur de l'institut de recherche Climat Central. Hongkong, Calcutta Shangaï ou Tokyo pourraient ainsi subir la montée des océans. D'autres métropoles sont aussi en danger comme New York ou Buenos Aires. Soit 41.5 millions d'habitants menacés.


mercredi 28 octobre 2015

Rugby : L'arbitre est aussi un athlète

L'arbitre n'est pas seulement le maître du jeu, il est aussi un athlète à part entière. Trois arbitres fourniront leurs derniers efforts physiques samedi 31 octobre lors de la finale de la Coupe du Monde de rugby. L'occasion de connaître les statistiques sportives d'un arbitre du ballon ovale.

Derniers allers-retours pour les rugbymen de la Coupe du Monde ce samedi 31. Mais aussi pour les arbitres : Nigel Owens et le Français Jérôme Garcès qui officiera sur la touche.  Au même titre que les joueurs, les arbitres sont des sportifs de haut niveau et doivent être en grande forme physique.


De l'endurance 

Grâce aux GPS installés sur les arbitres et les joueurs du ballon ovale, on peut calculer la distance parcourue par chacun. "Je cours entre 5 et 8 kilomètres par match", déclare Mathieu Raynal, arbitre international qui a officié pendant la Coupe du Monde 2015.

Sur le graphique ci-dessous, on voit que les officiels courent autant que les joueurs, plus de six kilomètres par match en moyenne.



Cependant, "ce n'est pas du tout les mêmes efforts", explique Mathieu Raynal. L'ancien joueur de l'Usap (Club de Perpignan) catégorie Espoirs connaît bien la différence. "Les joueurs doivent casser la ligne, c'est très intense. Alors qu'il est rare qu'un arbitre se retrouve à 100 %, on est tout le temps à 50/60 %", décrypte-t-il. Les officiels courent donc autant que les rugbymen mais font moins d'accélérations. Ils n'ont pas non plus à plaquer ni à défendre.

Une préparation physique intense

Mais les arbitres restent des athlètes de haut niveau. Les officiels de la Coupe du Monde ont tous une VMA d'au moins 18 km/h. La Vitesse Maximale Aérobie (VMA) est la vitesse que peut tenir le coureur pendant un certain laps de temps avant de perdre en rapidité. Une VMA de 18 km correspond à un bon niveau de course à pied. "Il faut travailler dur, affirme Mathieu Raynal, surtout à l'âge que l'on a : entre 34 et 45 ans, c'est plus difficile".


Les exercices sont donc quotidiens. L'arbitre livre son programme. Lundi, une petite heure de footing. Mardi : "on est dans le rouge", avec des exercices de vélo ou de 30/30 (30 secondes de sprint, 30 secondes de récupération). Mercredi : repos. Jeudi : musculation. Vendredi : vitesse.
Une vraie préparation physique, comme pour les joueurs. Et comme eux, les arbitres font des stages de préparation comme on peut le voir dans la vidéo ci-dessous.


Arbitrage : Stage Coupe du monde par FFR

 Les arbitres de football courent plus que leurs homologues

On peut comparer les performances des arbitres du rugby à leurs homologues du football. Le temps de match et la surface du terrain sont suffisamment proches pour que les résultats soient pertinents. Au rugby, les arbitres font en moyenne 80 mètres par minute contre 130 pour les footballeurs.



Mais plus que le nombre de mètres par minute, la statistique sur les changements de rythme est parlante. Les officiels du ballon rond en font deux fois plus souvent que ceux du rugby.


Une différence logique pour Mathieu Raynal. "Le temps effectif moyen [temps réel de jeu ndlr] est de 32 minutes. Et les défenses prennent le pas sur les attaques donc pour nous, c'est plus facile physiquement", analyse l'arbitre du Top 14. 

Mais le rugby moderne est en pleine évolution : "les nouvelles règles favorisent le jeu pour plus de spectacle à la télévision et il n'est pas impossible qu'on passe de 7 à 10 kms de course par match", avance-t-il.

mardi 26 mai 2015

EXPATRIE ALLEMAND- « La vie étudiante est très différente à Nice »

Johanna Rüdiger, est une étudiante allemande en Erasmus à Nice pour un semestre. Originaire d’Erlangen  en Bavière, elle étudie la chimie en master à Sophia Antipolis. A 23 ans, ce n’est pas sa première expérience en France : elle a été à l’école maternelle et le CP en France. Elle raconte sa vie à Nice.




Pourquoi est-ce que tu es venue en Erasmus ?
Je me rendais compte que je perdais la langue, et ça me donnait l’impression de perdre un peu de moi. Puis mon université de Leipzig avait des partenariats avec Lille, Bordeaux et Nice : Lille, j’y suis allée déjà et je voulais du soleil et la mer. 

Qu'est-ce qui te plaît à Nice ?
Je suis tombée amoureuse de la lumière ici. Et de la mer. A chaque fois que je reviens à la mer, je vois à quel point elle m’a manqué. Mais l’administration ici, à la fac notamment, c’est très compliqué, ça m’a vraiment marqué. Ce n’est pas du tout comme ça dans ma fac. Et les parcs publics qui ferment ! Dans toutes les villes allemandes, ce n’est pas comme ça, il y a toujours des places dans le gazon et peu de grilles.

Qu’est-ce qui te manque de l’Allemagne ?
Le pain ! La baguette, c’est bien mais tu as l’impression de manger que de l’air, et je trouve qu’il ne se garde pas.

Quelles différences tu vois avec la vie étudiante allemande ?               
C’est très différent en effet. A Nice, dans la vieille ville, c’est très cher. Parfois, je ne sais pas trop où aller. Alors qu’à Leipzig, il y a plein de coins différents avec des rues pleines de bar. J’allais à un parc qui n’est pas fermé le soir comme ici, on peut y boire un coup.

Est-ce tu as beaucoup d'amis étrangers ou plutôt des Français ?
Je suis plutôt avec des étudiants Erasmus. Un peu avec des gens de Nice aussi par rapport à mon club de sport, le kendo club de Nice, mais je ne les vois que quelques fois par semaine.

Quel regard portes-tu sur les Français ?
Les Français parlent facilement de leur vie privée, je n’ai pas l’habitude. Dans la cantine par exemple, les gens parlent à haute voix de choses très privées. Moi je ne pourrais jamais le faire.

Ça fait plusieurs fois que tu viens en France, est-ce que tu as senti que tu progressais dans la langue ?  D’autant qu’en master de chimie, tu dois parler un français technique.
J’avoue que je n’ai pas l’impression que ça s’est amélioré. Il y a encore beaucoup de moments où je galère. Je n’ai pas beaucoup pratiqué l’écrit, mon orthographe et ma grammaire, j’ai encore de grandes insécurités (sic). Mais c’est difficile aussi sans professeur. Au début j’avais des problèmes pour mon stage mais on communiquait par geste.

Est-ce que tu penses vivre ici plus tard ou y revenir en vacances ?
Revenir oui, j’aimerais. Après je ne sais pas, je n’en suis pas encore au point où je me demande où je vais vivre.

Tiphanie Naud -Lepetitjournal.com - Mardi 26 mai 2015

mardi 5 mai 2015

Hollande - Trois ans de voyages à l'étranger

En ce mois de mai 2015, François Hollande fête ses trois années de présidence de la République française. Trois bougies à l'Elysée, c'est aussi trois ans de voyages officiels. Retour sur les plus marquants. 


70 voyages officiels à l'étranger, sans compter les sommets internationaux. François Hollande s'est déplacé de nombreuses fois depuis le début de son mandat. Il est ce mardi en Arabie Saoudite pour son troisième voyage officiel.


Le palmarès des visites 

Le Président de la République s'est rendu à six reprises au Moyen-Orient dont deux fois en visite officielle. Autre visiteur régulier : les Etats-Unis qui ont eu droit à deux visites d'Etat de François Hollande. 
Mais qui remporte le titre de pays le plus visité par le président français ? L'Allemagne, où François Hollande s'est rendu six fois en trois ans. Les deux pays commémorent de nombreux événements ensemble comme les cinquante ans du Traité de l'Elysée le 22 janvier 2012 ; le président français était à Berlin ce jour-là. 
Si le locataire de l'Elysée a eu de nombreux entretiens téléphoniques avec Vladimir Poutine et le croise régulièrement lors des sommets, il n'a pourtant été qu'une seule fois en Russie, le 28 février 2013. De même, il voyage très peu en Asie et n'a effectué que deux visites d'Etat : en Chine le 25 et 26 avril 2013 et au Japon le 6,7 et 8 juin 2013. Il n'est pas très présent non plus en Amérique latine, avec une seule visite, au Brésil le 12 et 13 décembre 2013.
Pour finir, qui a eu droit au premier voyage officiel du septième président de la Ve République ? L'Allemagne, encore, le 15 mai 2012. 

Déplacements, visites officielles, et visites d'Etat

Il y a plusieurs degrés dans un voyage officiel. Le premier est le simple "déplacement" et dépasse rarement une journée. La "visite officielle" est déjà d'un niveau institutionnel supérieur. Enfin, la "visite d'Etat" est dans le protocole le degré le plus élevé des voyages à l'étranger. Il symbolise la visite de l'Etat français à un autre pays ainsi qu'à son peuple.
François Hollande en a effectué quinze jusqu'à présent, contre quatorze visites officielles.

Les voyages les plus marquants

Certaines visites à l'étranger ont plus marqué que d'autres. Retour chronologique sur douze d'entre eux.


mardi 14 avril 2015

FOIRES DE HAMBOURG - Des salons attractifs pour les entreprises françaises

Deux salons ouvrent leurs portes au palais des expositions de Hambourg, mardi 14 avril : le Salon de la restauration voyage et services à bord et le Salon international du design et de l'aménagement intérieur des avions, numéro 1 mondial dans son domaine. Retour sur ces salons hambourgeois qui séduisent les entreprises françaises.


©Romanus Fuhrmann-Rickert


« Les foires, c’est dans la culture allemande. Chaque ville a son parc des expositions », explique Gaëlle Maës, responsable des foires et des salons de Hambourg en France.  La ville hanséatique organise 40 foires et salons par an, essentiellement réservés aux professionnels, avec près de 12.000 exposants. « C’est beaucoup et en même temps, ce n’est pas énorme par rapport à d’autres villes allemandes », nuance-t-elle.

Mais, plus que le nombre, la force d'Hambourg est de proposer des foires leaders dans un domaine. Le salon de ce mardi, sur l'aménagement intérieur des avions, figure parmi les plus attractifs pour les entreprises françaises : 90 y sont présentes d'après Brice Robin, responsable du pavillon Ubifrance sur cette foire. La moitié de ces entreprises sont sous le pavillon et "la demande  augmente de 20% tous les ans", ajoute-t-il. Mais cet événement n'est pas le seul à faire parler de lui.

Deux objectifs pour les entreprises : être visible et cibler le marché allemand


Par exemple, le salon SMM (Shipbuilding, Machinery and Marine technology), est le « plus important du monde » selon Gaëlle Maës. Il a lieu tous les deux ans et porte sur la construction navale. Une cinquantaine de sociétés françaises avaient fait le déplacement en 2014 sur 2.100 exposants venus de 27 pays différents, comme le montre la vidéo ci-dessous.



Même chose pour le tout nouveau salon sur l’énergie éolienne, Windenergy, qui a rassemblé les leaders de l’énergie verte avec 1.250 exposants et 33.000 visiteurs. Mais avoir un stand à Hambourg, à quoi ça sert ? Dans les salons internationaux, rapporte la responsable, l’important est d’être visible pour se faire connaître partout dans le monde.

En revanche, d’autres salons ont, spécifiquement, pour « objectif de cibler le marché allemand ». C’est le cas d’Internorga, foire spécialisée dans l’hôtellerie et la restauration qui se tient chaque année au mois de mars. Entre 15 et 20 exposants français ( sur 1.300 stands) étaient présents en 2014 pour le plus grand salon du Nord de l’Allemagne dans ce domaine. La société Bridor par exemple, spécialisée dans la boulangerie, était présente comme sur de nombreux salons à travers le monde. Tenir un stand au salon Internorga est une façon pour elle de conquérir le marché outre-Rhin.

Les points forts de la ville

Pavillon Ubifrance salon SMM 2014
Premier facteur de la présence française dans les foires : les pavillons Ubifrance, nombreux à Hambourg. Le site promet "un stand clé en main sur un espace privilégié, un soutien logistique et une promotion ciblée." Des tarifs préférentiels sur les stands qui encouragent fortement les entreprises à venir. Selon Brice Robin, un stand basique de 9m² coûte 4.500 euros avec le pavillon Ubifrance contre 7.000 euros, en moyenne, en temps normal.





Source : http://www.internationalmeetingsreview.com
Hambourg peut aussi s'appuyer sur son parc des expositions. Celui-ci jouit d'une situation géographique enviable: en centre-ville, à proximité de l'aéroport, de la gare et de nombreux hôtels. 
Il s'étend sur plus de 87 000 m² en 11 halls et 37 salles de conférences, selon les chiffres de sa société de gestion, Hamburg Messe und Congress. "La société est semi-publique. Elle appartient à la région et à la ville, détaille Gaëlle Maës. En France, ces sociétés sont privées. Et en Allemagne, il n'y a qu'un seul interlocuteur, une seule société qui exploite et loue le palais des expositions, contrairement à la France". Plus de 700.000 visiteurs arpentent chaque année les lieux.




Tiphanie Naud - Lepetitjournal.com - Mardi 14 avril 2015

mardi 7 avril 2015

Les séries françaises qui s'exportent à l'étranger

La saison 2 de Broadchurch est revenue ce lundi sur France 2. La série britannique à succès a été suivie par plus de 5,5 millions de spectateurs. Autre série étrangère qui cartonne en France : Game of thrones qui fait son retour le 12 avril. Mais les séries françaises sont aussi attractives : la chaîne anglaise Channel 4 et une dizaine d’autres pays ont acheté récemment les Témoins, la série de France 2.

Le phénomène n’est pas nouveau : les séries de Canal + notamment ont donné le ton et les autres s’engouffrent dans la brèche. Les étrangers et, c'est nouveau, les Américains apprécient la « french touch » de nos séries. Ainsi plus en plus de séries françaises sont adaptées à l’étranger comme Engrenages, Les Hommes de l’ombre ou Braquo. Après une hausse de 39% en 2011 (par rapport à 2010), les ventes à l’export continuent d’augmenter (+ 8% en 2013 soit 137 millions d’euros).


Les raisons ? L’arrivée sur le marché de plateformes de vidéos à la demande comme Netflix, qui achètent les séries françaises. Autre clé du succès : faire voyager les étrangers en France, comme Un village français ou dans Paris avec Engrenages qui suit le travail de la police parisienne.

Les séries qui marchent 

  •         Engrenages : acheté par une centaine de pays et notamment au Royaume Uni par la BBC, en 2006, sous le nom de Spiral. La série décrit, à travers quatre personnages, la vie du palais de justice de Paris, C’est la série française la plus vendue à l’internationale et la première proposée sur le catalogue de Netflix.


  •          La série fantastique Les Revenants « The Returned » : acheté par une centaine de pays dont les Etats-Unis, le Canada, l’Australie, l’Allemagne ou toute l'Amérique Latine. Les huit épisodes des Revenants se sont vendus autour de 40.000 euros l’épisode à Channel 4, contre 200.000 à 500.000 pour les séries américaines comme « Homeland »


  •         Braquo sur Canal +. La série est créée en 2009, le tournage de la quatrième saison de la série policière est en cours. Huit épisodes sont produits par saison. La série est diffusée, par exemple, aux Etats-Unis ou au Québec.
  •           Un village français sur France 3 : la série historique présente le quotidien de la population civile d’une ville lors de l’Occupation allemande. Créée 2009, une soixantaine d’épisodes sur 7 saisons est programmée. Elle est diffusée en Finlande, au Canada, au Brésil, en Corée du Sud ou en Suède.


  •          Les hommes de l’ombre sur France 2 : Elle raconte les luttes politiques après  l’assassinat du président de la République française, en visite à Saint-Étienne qui décède, victime d'un attentat à la bombe. Diffusée dans une dizaine de pays, la série a fait l’objet d’un remake aux Etats-Unis.


  •        Maison Close : la série de 16 épisodes, achetée par une trentaine de pays, raconte la vie des  prostituées parisiennes à la fin du XXe siècle. Elle a été adaptée en 2012.


  •         Sous le soleil : La première série française qui s’est bien exportée entre 1990 et 2000. Elle a été achetée par 130 pays. Preuve que le made in France a aussi connu  un certain succès, les 45 épisodes de Joséphine Ange Gardien ont également rencontré le succès à l’étranger tout comme Julie Lescaut ou Navarro.



Le problème de la langue

Malgré l’attractivité des séries TV, les ventes sont freinées à cause des problèmes de doublage et de sous-titrage : les anglophones n’en sont pas friands. Mais les producteurs de séries s’adaptent et de plus en plus de séries françaises sont directement tournées en anglais comme Borgia sur Canal + ou  la série de M6 Le Transporteur.

La France doit aussi s’aligner sur le format des saisons et le nombre d’épisodes. Alors que les séries françaises proposent seulement une dizaine d’épisodes tous les deux ans environ, les superproductions américaines montent jusqu’à 22 épisodes tous les ans. 

mardi 31 mars 2015

ESABAC : Le cursus franco-italien du lycée Angelico Aprosio

Le lycée Angelico Aprosio, à Ventimille, propose depuis 2009 le baccalauréat franco-italien, baptisé Esabac. Plus de 60 élèves suivent ce cursus et se rendent régulièrement en France. A trois mois des épreuves, rencontre avec les acteurs de ce projet. 
Le lycée Aprosio forme plus de soixante élèves à un bac franco-italien

« Apprendre le français, c’est quelque chose de normal pour nous. L’école est proche de la France, elle ne peut qu’être ouverte aux relations extérieures ».  Le proviseur francophone du lycée Angelico Aprosio, Guiseppe Monticone, encourage fortement l’apprentissage du français dans son établissement.


Actuellement réservé aux scientifiques, le cursus franco-italien sera étendu à la filière linguistique l’année prochaine. Pour le moment, 120 élèves suivent des cours de français dans l’école ainsi qu'une soixantaine pour la filière bilingue Esabac. Les Italiens débutent la langue de Molière vers 14 ans. Pour se perfectionner, les élèves Esabac se retrouvent une fois par mois avec des élèves du lycée Curie, à Menton.
Alice Blancardi et Daniele Bonavia passeront leur diplôme bilingue l’an prochain. En choisissant le français, ils pensent surtout à leur avenir : « Pour choisir des universités de sciences et pour travailler plus  tard », expliquent-ils. A l’université de Nice par exemple, plus proche pour eux que Gênes. « Et puis, on vit à côté de la France, ce serait dommage de ne pas savoir le français ».


Difficile d’apprendre le français ?
Les deux lycéens ont ainsi quatre heures de cours par semaine, même si ce n’est que leur seconde langue, après l’anglais. Au programme de ce parcours franco-italien : des cours d’histoire en français, des corpus de texte et de l’analyse des textes. En tout, neuf unités dans le programme de littérature.
Le professeur de français et l'assistante pointent le problème
 des différences de méthodologie
Pour les élèves, la langue de l’Hexagone n’est pas difficile, car assez proche de l’italien. C’est précisément le piège pour Andrea Capale, professeur de français au lycée Aprosio et sa collègue Nathalie Gordana. Le plus souvent, « ils pensent déjà savoir », affirme-t-elle.
Mais le plus dur selon les enseignants, ce n'est pas d'apprendre mais d'enseigner à cause des différences de méthode : « En Italie, on fait des approches plus historiques alors qu’en France on fait parler le texte. Et la rédaction française est très stricte, on fait la guerre aux élèves pour la mise en page. Le côté formel, ils pensent que ce n’est pas grave ».

La francophonie en Italie


La proximité de Vintimille avec l’Hexagone en fait une des régions les plus francophones d’Italie. Plus généralement, l’Organisation internationale de la Francophonie estime à 19 % le nombre d’Italiens qui parlent français en 2010. Lepetitjournal.com s'est déjà penché sur la place de la francophonie dans le pays transalpin.
Tiphanie Naud -Mardi 31 mars- Lepetitjournal.com

mardi 24 mars 2015

Chronologie des centrales nucléaires françaises

Depuis le premier tour des départementales, la possibilité de revoir les écologistes au gouvernement est de plus en plus probable.  Ce serait donc un retour puisque les Verts, Cécile Duflot en tête, avaient quitté le gouvernement en avril dernier après les municipales.
Pourtant un point de désaccord persiste entre les écologistes et le gouvernement :  la part de nucléaire en France. Retour sur la croissance de ce phénomène. 
Le parc nucléaire français est composé de 19 centrales soit 58 réacteurs. Il fournit 75 % de l'électricité française. Ainsi, il est le deuxième parc au monde en termes de quantité derrière les Etats-Unis. Ces 19 centrales nucléaires françaises ont globalement été construites sur le même modèle. La plupart date des années 1980 et sont constituées de quatre réacteurs de 900 MW. Avec le temps, la France s'est efforcée de réduire le nombre de réacteurs mais ceux-ci sont de plus en plus puissants.
 

mardi 10 mars 2015

JOURNALISME - Des médias communs pour rapprocher l'Allemagne et la France

Les relations franco-allemandes se manifestent aussi par des échanges entre les médias. Formations bilingues, Arte ou prix franco-allemand : la coopération est diversifiée et remonte à plusieurs années.


"Nous retrouvons à Berlin notre correspondant sur place". Cette phrase répétée dans les médias montre la proximité des deux pays. Malgré un contexte d'économie pour les rédactions, l'Allemagne compte toujours un journaliste sur place. 

Des médias mixtes

Arte : le média phare de la coopération journalistique depuis 1992. L'idée ? Rapprocher les peuples par le petit écran. Si le siège est à Strasbourg, les postes de direction et des comités sont équitablement répartis entre Français et Allemands. En 2009, les deux tiers des programmes d'Arte étaient produits dans un des deux pays.




Paris-Berlin est un autre symbole du biculturalisme. Mensuel, le magazine traite de l'actualité franco-allemande. Petite particularité : les articles portant sur l'Hexagone sont en allemand et inversement. 

Des formations bilingues

Deux formations franco-allemandes existent sur le sol français. A la Sorbonne, depuis 2000, 15 étudiants suivent un semestre de cours multisupports et effectuent des stages Outre-Rhin. "Quand on envoie nos étudiants dans des stages français, l'Allemagne devient un des thèmes traités", sourit Valérie Robert, responsable du master franco-allemand. Mais pour elle, "il faut se battre et prouver que la spécialité [franco-allemande] est intéressante". Les débouchés ? Principalement Arte et Paris-Berlin. Et un autre, plus "inattendu" pour Valérie Robert : le service Afrique à la Deutsche Welle. Les étudiants ont l'avantage de la francophonie mais avec un regard allemand, rapporte-t-elle.


De son côté, le master de journalisme de Strasbourg parcours franco-allemand accueille 5 étudiants de l'université de Fribourg et 5-6 étudiants français. La première année s'effectue à Fribourg, la deuxième à Strasbourg, explique Alain Peter, le coordinateur du parcours. 

Autre initiative : l'Office franco-allemand pour la jeunesse organise chaque année une semaine de séminaire pour dix jeunes journalistes : "L'objectif est notamment de percevoir le quotidien d'une rédaction [...] ainsi que d'échanger sur les pratiques journalistiques" pour "construire une vision médiatique franco-allemande".

Un prix commun

Alain Le Treut promeut un journalisme binational
Pour promouvoir "la compréhension mutuelle" et inciter "les médias franco-allemands [...] à collaborer", le Prix Franco-Allemand du Journalisme est créé en 1983. Il a récompensé 285 personnes qui mettent à l'honneur des reportages consacrés à des thèmes franco-allemands.
Le prix des Jeunes Talents a été décerné en 2014 à Alain Le Treut et Hanna Gieffers. Journaliste free-lance à Berlin, Alain Le Treut  décrit ce prix comme "une belle initiative" et se dit "convaincu qu'un journalisme franco-allemand a sa place dans le paysage médiatique, ne serait-ce que pour prouver que certains sujets intéressent aussi les Français et les Allemands avec différentes perspectives".


Tiphanie Naud - Mardi 10 mars - Lepetitjournal.com

mardi 24 février 2015

RECRUTEMENT- Les entreprises de la région PACA délaissent les germanophones

40 000 personnes. C'est l'estimation, par le consulat de Marseille, du nombre d'Allemands dans la région PACA. Pourtant, si beaucoup d'entre eux vivent dans cette zone, les offres d'emplois germanophones ne sont pas légions et concernent des postes spécifiques.

"L'Allemagne est le premier partenaire commercial de la France" en 2012, affirme le ministère français de l'Economie. Les investisseurs allemands portent en effet plus de 3 000 entreprises et 300 000 emplois en France selon la Chambre Franco-allemande du commerce et de l'industrie. Pourtant, en PACA, peu d'offres d'emploi sont adressées aux germanophones. 
"On ne me demande jamais l'allemand, ça ne nous est jamais arrivé, confirme Stephanie Frisina, assistante de direction depuis 10 ans au cabinet de recrutement Essor conseil. C'est l'anglais qui prime et le russe". 
Même son de cloche dans les hôtels de luxe. Au Royal par exemple, aucun employé ne parle allemand. Ce n'est pas nécessaire car la clientèle allemande s'exprime en anglais. 

D'abord l'anglais, ensuite l'allemand

Cependant, le service des ressources humaines du Méridien explique de son côté que, si les collaborateurs allemands restent rares, ils n'ont toutefois aucune difficulté à recruter. "La plupart parle d'abord anglais puis allemand", ajoute-t-il.
Sur Internet, on trouve aussi des offres à pourvoir dans la région niçoise.




Implantation des entreprises allemandes dans la région PACA


Les entreprises allemandes de la région ne sont pas nécessairement à la recherche de germanophones. La directrice du Club d'Affaire Franco-Allemand de Provence, Christine Jobert, analyse le phénomène : "Il n'y a pas énormément d'entreprises qui cherchent des gens germanophones. Par contre, il y a un manque [de germanophones] chez les commerciaux. La combinaison commercial et germanophone est une vraie denrée rare. Elle explique que la communauté allemande est bien présente dans la région mais qu'elle ne correspond pas aux profils souvent spécifiques recherchés par les entreprises. 
Pourtant, selon le consulat allemand à Marseille, on comptait 195 entreprises à capitaux allemands dans la région PACA en juin 2010. Dont 99 établissements de plus de 10 salariés. C'est un chiffre relativement faible comparé aux 3 000 entreprises allemandes réparties dans le pays. Le consulat a émis une carte des entreprises allemandes dans la région PACA. Sur la Côte d'Azur, ces entreprises ont globalement investi dans les secteurs du transport, du BTP, des services et du commerce et des T.I.C. (Techniques d'Information et de Communication).
Par ailleurs, en 2012, 31 entreprises se sont implantées dans la région selon la Team Côte d'Azur. Les investissements étrangers ont progressé de 18% par rapport à l'année précédente.

Ce sont les pays européens - Royaume-Uni, Allemagne et Italie en tête - qui sont à l’origine du plus grand nombre de projets. Mais les emplois générés ne profitent pas aux germanophones.

Tiphanie Naud - Lepetitjournal.com - Mardi 24 février 2015

mardi 10 février 2015

Grève : grosses perturbations à l'aéroport de Hambourg

L'aéroport de Hambourg a connu ce lundi de nombreuses difficultés à cause d'une grève du personnel de sécurité. Entraînant retards et annulations des vols.

L'aéroport de Hambourg a annoncé lundi 4 à 5 heures d'attente.
Plus de quatre heures d'attente pour les voyageurs. Une grève du personnel de sécurité a grandement perturbé lundi les liaisons de l’aéroport de Hambourg. A l'appel du syndicat Verdi, le personnel s'est mis en grève pendant 24 heures.
Le but ? Relancer les négociations avec le patronat qui sont au point mort. Les grévistes revendiquent des augmentations salariales : entre 0.70 et 2.50 € supplémentaires de l'heure.
Les aéroports de Hanovre et Stuttgart ont aussi été touchés mais celui de Hambourg reste le plus impacté : la compagnie aérienne Lufthansa a annulé 19 vols principalement entre Hambourg, Francfort et Munich. Sa filiale low-cost Germanwings a de son côté supprimé 21 décollages. La grève a affecté un certain nombre de compagnies : 15 annulations pour Air Berlin, 1 pour Air France et 4 pour KLM. Soit environ 20 % des liaisons estimait dimanche l'aéroport.

Fermeture de l'aéroport

Conséquence pour les passagers : des queues interminables. Selon le compte Twitter de l’aéroport, les voyageurs avaient plus de quatre heures d’attente aux points de contrôle.
(Le temps d'attente est actuellement estimé à plus de 4 heures. Nous vous recommandons de ne pas venir à l'aéroport et de prendre contact avec la compagnie aérienne)

En tout, selon le site de l'aéroport de Hambourg, plus de 40 000 voyageurs étaient concernés par la grève ainsi que 203 départs et 203 arrivées. Les perturbations étaient telles que la police a dû bloquer l'accès aux terminaux pendant deux heures, comme le montre la vidéo de N24 ci-dessous. La porte parole de l'aéroport y évoque une "situation catastrophique".
Ce n'est pas la première fois que les avions restent sur le tarmac. En 2013 déjà, le personnel de sécurité avait cessé le travail pour les mêmes raisons. 
Ce mardi, le trafic a repris normalement son cours.

Sources : Airjournal.fr, Lesechos.fr, Bild.de, Hamburgairport.fr et mopo.de

Tiphanie Naud -Lepetitjournal.com- Mardi 10 février

vendredi 6 février 2015

Ciné-concert : The Artist

Deux rendez-vous avec la culture française ce week-end. L’Institut français projette vendredi 6 et samedi 7 février The Artist de Michel Hazanavicius avec Jean Dujardin et Bérénice Béjo. 
Sorti en 2011, le film muet sera pour l’occasion accompagné par l’orchestre symphonique Norddeutscher Rundfunk. Il sera dirigé par Stefan Geiger. Une façon originale de découvrir ou de revoir ce film muet en noir et blanc. Il a rencontré un immense succès Outre-Atlantique avec 5 Oscars dont celui du meilleur acteur pour Jean Dujardin.
Le film retrace le parcours d’une vedette du cinéma muet, Georges Valentin, à l’aube des films parlants. Il va croiser Peppy Miller, jouée par Bérénice Béjo, qui passe du statut de figurante à celui de star.

Ciné concert The Artist de Michel Hazanivicius
Vendredi 6 février 20 h et samedi 7 février 20 h 
Kampnagel, jarrestraße 20
Tiphanie Naud- Lepetitjournal.com- Vendredi 6 février

Transfert : une nouvelle recrue pour le HSV Hambourg

Le HSV Hambourg accueille un nouveau joueur pour la saison prochaine : Tom Wetzel. En provenance de Rostock, l’arrière gauche, annoncé jeudi 5 février, constitue la première recrue du club de handball. Âgé de 23 ans, il est le 7e meilleur buteur de la deuxième division de Bundesliga avec 6,3 buts par match. 
Avec cette recrue de 2.Bundesliga, le HSV Hambourg se remet doucement du départ de son entraîneur en décembre, Christian Gaudin, et de ses déboires financiers de la saison passée. Pourtant vainqueur de la Ligue des Champions en 2012/2013, le club s’était vu reléguer un temps en 3.Liga par la Ligue allemande à cause de son déficit budgétaire. Avant de pouvoir réintégrer la première division avec un budget assaini
Tiphanie Naud -Lepetitjournal.com- Vendredi 6 février

Bourses – De l’aide pour déposer son dossier

Les demandes de bourses de l’Agence de l’Enseignement Français à l’Etranger (AEFE) pour 2015/2016 sont ouvertes. L’année scolaire n’est pas encore terminée qu’il faut anticiper la suivante.
Pour aider les familles, Eric Bourgeois, consulaire chargé des bourses scolaires, sera à l’Institut Français de Hambourg mardi 10 février. Il recevra les familles qui déposent un dossier de bourse pour la première fois.
Les bourses de l’AEFE sont attribuées selon les ressources des familles. Elles sont réservées aux élèves français résidant à l’étranger et scolarisés dans un établissement d’enseignement français.
Les demandeurs devront directement contacter Eric Bourgeois, de préférence par courriel (eric.bourgeois@diplomatie.gouv.fr), pour fixer l’heure du rendez-vous.

Pour plus d'informations : 
Tiphanie Naud -Lepetitjournal.com- Vendredi 6 février

jeudi 22 janvier 2015

Diane Krüger, actrice franco-allemande : " Je me considère à moitié Française "

Evidemment elle est belle. Mais Diane Krüger se révèle aussi simple et sans fard. L'actrice allemande est très liée à la France, où elle a débuté sa carrière, et parle couramment le français, l'anglais et l'allemand. Mais c'est en Italie qu'elle fait ce mois-ci la Une de Elle. Et son histoire est celle d'une succès story.

Des cheveux blonds, un nez droit et surtout des yeux bleu clairs. Avec un tel physique, et malgré sa petite taille (1 m 70) Diane Kruger se fait repérer par l'agence de mannequin Elite dès l'âge de 16 ans. C'est le début de son histoire avec la France. Elle s'installe à Paris et apprend le français. Aujourd'hui, elle s'exprime parfaitement dans la langue de Molière, avec une pointe d'accent qui resurgit de temps en temps. 
Elle ne se destinait pourtant pas au mannequinat mais à la danse classique. A 13 ans, elle intègre le Royal Ballet School de Londres mais une blessure au genou met précocement un terme à sa carrière.
Aujourd'hui, elle partage son temps entre Los Angeles et Paris mais reste attachée à la capitale. "J'aurais dû mal à me passer de Paris. Je me considère à moitié Française" avoue-t-elle à L'Express. Je me sens chez moi dans ce pays, a-t-elle ajouté à Closer. Je me vois vieillir en France". Elle a ses habitudes par exemple au Café de Flore, où elle donne la plupart de ses interviewes.

Une carrière lancée en France

Si elle aime tant la France, c'est qu'elle a débuté sa carrière dans l'Hexagone. "Je n'oublie pas que c'est la France qui m'a donné mes meilleurs rôles", assure Diane Krüger à l'Express.
Alors qu'elle est encore mannequin, le réalisateur français Luc Besson lui conseille de prendre des cours de théâtre au Cours Florent. Et elle y découvre une évidence : ce n'est plus sur les podiums mais sur les planches qu'elle veut se produire.
"Jeune, je n'aurais jamais pu imaginer devenir actrice et vivre en France. Mais je m'ennuyais énormément en tant que mannequin", raconte-t-elle à Thierry Ardisson en 2004.
Elle démarre avec un téléfilm français. Puis, en 2002, l'Allemande franco-américaine a le premier rôle dans Mon Idole, de Guillaume Canet. Et commence à se faire connaître dans l'Hexagone. Elle tourne ensuite dans un film de Cédric Klapish, Ni pour ni contre (bien au contraire). Et retrouve Luc Besson, dans Michel Vaillant, un film qu'il produit.
En France, elle rencontre aussi l'amour avec Guillaume Canet. Ils se marient en 2001 et restent 5 ans ensemble avant de divorcer. 

"La France m'a donné mes plus beaux rôles"

En 2004, elle se fait alors repérer de l'autre côté de l'Atlantique et devient Hélène, la reine de Sparte, dans Troie avec Brad Pitt et Orlando Blum. Depuis, elle tourne dans des films hollywoodiens comme Benjamin Gates, Inglourious Basterds et a une filmographie fournie.
Mais on la retrouve régulièrement à l'affiche dans l'Hexagone où elle assure son propre doublage en français. En 2011, dans Les Adieux à la reine,  elle joue le rôle de Marie-Antoine, reine de France, avec qui elle se trouve des points communs. En 2003, elle tient un rôle dans Guillaume et les garçons à table de Guillaume Gallienne.
Elle monte plusieurs fois les marches de Cannes et est même la maîtresse de cérémonie du festival en 2007.


 
 Tiphanie Naud- Lepetitjournal.com - vendredi 23 janvier

mercredi 21 janvier 2015

Stammtische : les rencontres franco-allemandes du jeudi

Chaque jeudi, des Allemands et des Français se donnent rendez-vous à la brasserie "Le Felix Faure" à Nice. Ces Stammtische - comprenez rencontres conviviales - sont l'occasion pour les participants de parler allemand. 

"Les Stammtische, c'est un lieu de rencontre entre des Allemands qui vivent à Nice, ceux qui sont de passage mais aussi des Français". Claus Dittmann, président de l'Association France Allemagne Côte d'Azur, organise tous les jeudis ce rendez-vous où les germanophones discutent à la brasserie Le Félix Faure. 
Ce qui en fait le succès, c'est l'envie de parler la langue de Goethe pour le président. "Avant, il n'y avait pas Skype, argue-t-il, et les Allemands avaient envie d'échanger dans leur langue natale". Et puis la tradition s'est installée. 

"Très informel"

De nombreux Niçois germanophones se réunissent
tous les jeudis au Félix Faure, à Nice.
Le nombre de participants varie énormément selon Claus Dittmann : "En ce moment, entre 10 et 20 mais plutôt 20", estime-t-il. "Ils se mettent dans un coin, et discutent. C'est très informel, raconte Jean-Claude, serveur au Felix Faure. Ils commandent parfois une verveine ou un thé. Mais rien de typiquement allemand. Puis, vers 22 heures, ils partent".
Lors de ces Stammtische, les participants parlent de tout et de rien. Qui sont-ils ? Beaucoup de Français "parfaitement bilingues", presque la moitié du groupe : des Français mariés avec des Allemands ou des Français qui ont travaillé dans le pays voisin. On trouve aussi de nombreux retraités, des veufs et des veuves. "On a aussi ce Français qui a appris l'allemand en deux ans sans jamais y être allé ( ndlr en Allemagne), qui parle avec un accent mais qui comprend parfaitement ", se plaît à raconter le président de l'association. 

Une très vieille histoire 

Les Stammtische, "une très vieille histoire", rappelle Claus Dittmann. Elle commence d'abord à Cannes, et à Nice, autour d'une dame, Mme Martinez, qui a créé le rassemblement " au siècle dernier". 
Depuis, l'AFA a pris la suite et l'association a bien grandi : cette année l'AFA Côte d'Azur compte 130 membres.

Rencontres franco-allemandes
Le jeudi à 20 heures, 
12 avenue Felix Faure 
Renseignements : 09 70 44 75 55
Tiphanie Naud - Lepetitjournal.com - Jeudi 22 janvier

mardi 20 janvier 2015

Où faire garder ses enfants à Hambourg ?


21 700 bébés. C'est le taux record de natalité à Hambourg en 2013. Il faut remonter en 1998 pour retrouver un tel chiffre. Contrairement au reste de l'Allemagne, Hambourg est actuellement en plein babyboom. Le pays a en effet le taux de natalité le plus bas de l'Europe (1,3 enfant par femme), et manquait cruellement de places en crèche. Depuis trois ans, le gouvernement d'Angela Merkel accentue ses efforts et l'offre de placement pour les enfants se fait plus importante.
Que faire de ces enfants lorsque les parents sont au travail ? C'est le souci récurrent des Hambourgeois avec des enfants en bas âge. Face à la hausse des naissances, trouver une place en crèche peut s'avérer plus difficile.
La rédaction du site Lepetitjournal.com a donc dressé une carte avec un certain nombre de crèches et jardins d'enfants. Les Français habitant en majorité le quartier de Eimsbüttel, la rédaction a surtout recensé les crèches dans cette partie de la ville.

Présentation de quelques crèches et jardins d'enfants notamment dans le quartier français.
Légende: En jaune : la crèche francophone
En bleu : les crèches et jardins d'enfants catholiques
En rouge les autres.


Tiphanie Naud - Lepetitjournal.com - Mardi 20 janvier 2015