jeudi 22 janvier 2015

Diane Krüger, actrice franco-allemande : " Je me considère à moitié Française "

Evidemment elle est belle. Mais Diane Krüger se révèle aussi simple et sans fard. L'actrice allemande est très liée à la France, où elle a débuté sa carrière, et parle couramment le français, l'anglais et l'allemand. Mais c'est en Italie qu'elle fait ce mois-ci la Une de Elle. Et son histoire est celle d'une succès story.

Des cheveux blonds, un nez droit et surtout des yeux bleu clairs. Avec un tel physique, et malgré sa petite taille (1 m 70) Diane Kruger se fait repérer par l'agence de mannequin Elite dès l'âge de 16 ans. C'est le début de son histoire avec la France. Elle s'installe à Paris et apprend le français. Aujourd'hui, elle s'exprime parfaitement dans la langue de Molière, avec une pointe d'accent qui resurgit de temps en temps. 
Elle ne se destinait pourtant pas au mannequinat mais à la danse classique. A 13 ans, elle intègre le Royal Ballet School de Londres mais une blessure au genou met précocement un terme à sa carrière.
Aujourd'hui, elle partage son temps entre Los Angeles et Paris mais reste attachée à la capitale. "J'aurais dû mal à me passer de Paris. Je me considère à moitié Française" avoue-t-elle à L'Express. Je me sens chez moi dans ce pays, a-t-elle ajouté à Closer. Je me vois vieillir en France". Elle a ses habitudes par exemple au Café de Flore, où elle donne la plupart de ses interviewes.

Une carrière lancée en France

Si elle aime tant la France, c'est qu'elle a débuté sa carrière dans l'Hexagone. "Je n'oublie pas que c'est la France qui m'a donné mes meilleurs rôles", assure Diane Krüger à l'Express.
Alors qu'elle est encore mannequin, le réalisateur français Luc Besson lui conseille de prendre des cours de théâtre au Cours Florent. Et elle y découvre une évidence : ce n'est plus sur les podiums mais sur les planches qu'elle veut se produire.
"Jeune, je n'aurais jamais pu imaginer devenir actrice et vivre en France. Mais je m'ennuyais énormément en tant que mannequin", raconte-t-elle à Thierry Ardisson en 2004.
Elle démarre avec un téléfilm français. Puis, en 2002, l'Allemande franco-américaine a le premier rôle dans Mon Idole, de Guillaume Canet. Et commence à se faire connaître dans l'Hexagone. Elle tourne ensuite dans un film de Cédric Klapish, Ni pour ni contre (bien au contraire). Et retrouve Luc Besson, dans Michel Vaillant, un film qu'il produit.
En France, elle rencontre aussi l'amour avec Guillaume Canet. Ils se marient en 2001 et restent 5 ans ensemble avant de divorcer. 

"La France m'a donné mes plus beaux rôles"

En 2004, elle se fait alors repérer de l'autre côté de l'Atlantique et devient Hélène, la reine de Sparte, dans Troie avec Brad Pitt et Orlando Blum. Depuis, elle tourne dans des films hollywoodiens comme Benjamin Gates, Inglourious Basterds et a une filmographie fournie.
Mais on la retrouve régulièrement à l'affiche dans l'Hexagone où elle assure son propre doublage en français. En 2011, dans Les Adieux à la reine,  elle joue le rôle de Marie-Antoine, reine de France, avec qui elle se trouve des points communs. En 2003, elle tient un rôle dans Guillaume et les garçons à table de Guillaume Gallienne.
Elle monte plusieurs fois les marches de Cannes et est même la maîtresse de cérémonie du festival en 2007.


 
 Tiphanie Naud- Lepetitjournal.com - vendredi 23 janvier

mercredi 21 janvier 2015

Stammtische : les rencontres franco-allemandes du jeudi

Chaque jeudi, des Allemands et des Français se donnent rendez-vous à la brasserie "Le Felix Faure" à Nice. Ces Stammtische - comprenez rencontres conviviales - sont l'occasion pour les participants de parler allemand. 

"Les Stammtische, c'est un lieu de rencontre entre des Allemands qui vivent à Nice, ceux qui sont de passage mais aussi des Français". Claus Dittmann, président de l'Association France Allemagne Côte d'Azur, organise tous les jeudis ce rendez-vous où les germanophones discutent à la brasserie Le Félix Faure. 
Ce qui en fait le succès, c'est l'envie de parler la langue de Goethe pour le président. "Avant, il n'y avait pas Skype, argue-t-il, et les Allemands avaient envie d'échanger dans leur langue natale". Et puis la tradition s'est installée. 

"Très informel"

De nombreux Niçois germanophones se réunissent
tous les jeudis au Félix Faure, à Nice.
Le nombre de participants varie énormément selon Claus Dittmann : "En ce moment, entre 10 et 20 mais plutôt 20", estime-t-il. "Ils se mettent dans un coin, et discutent. C'est très informel, raconte Jean-Claude, serveur au Felix Faure. Ils commandent parfois une verveine ou un thé. Mais rien de typiquement allemand. Puis, vers 22 heures, ils partent".
Lors de ces Stammtische, les participants parlent de tout et de rien. Qui sont-ils ? Beaucoup de Français "parfaitement bilingues", presque la moitié du groupe : des Français mariés avec des Allemands ou des Français qui ont travaillé dans le pays voisin. On trouve aussi de nombreux retraités, des veufs et des veuves. "On a aussi ce Français qui a appris l'allemand en deux ans sans jamais y être allé ( ndlr en Allemagne), qui parle avec un accent mais qui comprend parfaitement ", se plaît à raconter le président de l'association. 

Une très vieille histoire 

Les Stammtische, "une très vieille histoire", rappelle Claus Dittmann. Elle commence d'abord à Cannes, et à Nice, autour d'une dame, Mme Martinez, qui a créé le rassemblement " au siècle dernier". 
Depuis, l'AFA a pris la suite et l'association a bien grandi : cette année l'AFA Côte d'Azur compte 130 membres.

Rencontres franco-allemandes
Le jeudi à 20 heures, 
12 avenue Felix Faure 
Renseignements : 09 70 44 75 55
Tiphanie Naud - Lepetitjournal.com - Jeudi 22 janvier

mardi 20 janvier 2015

Où faire garder ses enfants à Hambourg ?


21 700 bébés. C'est le taux record de natalité à Hambourg en 2013. Il faut remonter en 1998 pour retrouver un tel chiffre. Contrairement au reste de l'Allemagne, Hambourg est actuellement en plein babyboom. Le pays a en effet le taux de natalité le plus bas de l'Europe (1,3 enfant par femme), et manquait cruellement de places en crèche. Depuis trois ans, le gouvernement d'Angela Merkel accentue ses efforts et l'offre de placement pour les enfants se fait plus importante.
Que faire de ces enfants lorsque les parents sont au travail ? C'est le souci récurrent des Hambourgeois avec des enfants en bas âge. Face à la hausse des naissances, trouver une place en crèche peut s'avérer plus difficile.
La rédaction du site Lepetitjournal.com a donc dressé une carte avec un certain nombre de crèches et jardins d'enfants. Les Français habitant en majorité le quartier de Eimsbüttel, la rédaction a surtout recensé les crèches dans cette partie de la ville.

Présentation de quelques crèches et jardins d'enfants notamment dans le quartier français.
Légende: En jaune : la crèche francophone
En bleu : les crèches et jardins d'enfants catholiques
En rouge les autres.


Tiphanie Naud - Lepetitjournal.com - Mardi 20 janvier 2015